Le Mexique pleure son chanteur Juan Gabriel
Le chanteur populaire mexicain Juan Gabriel, une icône en Amérique latine, est décédé dimanche à 66 ans. « Jaunga », comme il était surnommé ne cachait pas son homosexualité. Il avait donné son dernier spectacle vendredi, en Californie, et devait monter sur scène à El Paso, le jour de sa mort.
Le président mexicain, Enrique Pena Nieto, a offert ses condoléances aux proches et à la famille de cette « grande icône musicale » nationale en envoyant un tweet.
Juan Gabriel, dont le vrai nom est Alberto Aguilera, a été le premier artiste populaire à présenter un concert au Palais des beaux-arts de la capitale mexicaine, Mexico. Il n’a cessé d’attirer des foules à ses spectacles, notamment au Madison Square Garden à New York et au Kodak Theatre de Los Angeles.
Six fois nommé à la version latine des prix Grammy, le musicien, connu pour ses tenues tape-à-l’oeil de type mariachi, a été intégré au Temple de la renommée de la musique latine en 1996.
Originaire du Michoacan, État situé à l’ouest de la capitale, Juan Gabriel a écrit plus de 1500 chansons. Son premier morceau a été composé à 13 ans.
À 17 ans, l’adolescent d’une famille pauvre de 10 enfants a vécu en situation d’itinérance à Mexico pendant qu’il tentait de percer sur la scène musicale. Il a été accusé de vol, emprisonné, mais rapidement libéré.
Juan Gabriel laisse dans le deuil quatre enfants qu’il avait eus avec une amie, Laura Salas. Le chanteur était un éternel célibataire, disait-il, mais aurait eu une liaison avec son ancien secrétaire, Joaquin Munoz.
Des centaines de personnes se sont réunies dimanche soir pour lui rendre hommage sur la place Garibaldi, au centre de Mexico.
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