Alexandre Benalla n’est pas mon amant
Invité surprise du pot de fin de session des députés de la majorité hier, le président Macron est sorti de son silence sur l’affaire Benalla et a fustigé «la République des fusibles, la République de la haine ». Il a même répondu aux rumeurs sur sa prétendue relation avec Benalla affirmant « qu’il n’était pas son amant. »
« La République exemplaire n’empêche pas les erreurs. S’ils cherchent un responsable, c’est moi et moi seul! Qu’ils viennent me chercher, a asséné le chef de l’État devant les députés LaREM. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction».
Si Emmanuel Macron a assuré ne pas oublier «qu’il a été un militant très engagé pendant la campagne», il a toutefois expliqué avoir «ressenti les actes du 1er mai comme une déception et une trahison». Dans la foulée, il a démenti plusieurs rumeurs circulant sur le compte de son ancien collaborateur depuis une semaine: «Alexandre Benalla n’a jamais détenu les codes nucléaires, Alexandre Benalla n’a jamais occupé un appartement de 300 m2, Alexandre Benalla n’a jamais eu un salaire de 10.000 euros, Alexandre Benalla n’est pas mon amant».
Cette prise de parole du chef de l’État avait été préparée bien en amont et tenue secrète jusqu’à la dernière minute. Une façon de provoquer un effet de surprise alors que des voix ne cessent de s’élever dans les oppositions pour que le président de la République prenne la parole devant les Français. La venue du chef de l’État était en réalité programmée depuis près d’un mois.
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