Les canadiens sous-estiment les problèmes des LGBT dans le monde
Selon un récent sondage, plus de la moitié des Canadiens (59%) sous-estime le nombre d’États qui criminalisent l’homosexualité. Alors que la campagne annuelle de la Fondation Émergence vise à rappeler qu’encore 72 États du monde criminalisent l’homosexualité. Elle est présentée dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai prochain.
La thématique « Afficher ses couleurs peut encore être un crime » choisie pour l’édition 2018 de la Journée s’est déclinée sur des affiches montrant trois jeunes, maintenant réfugiés au Canada, issus de pays où divulguer son homosexualité ou sa transidentité peut encore être considéré comme un crime.
Toujours selon ce même sondage, près du quart des répondants pensent que le nombre de pays où l’homophobie est un crime est inférieur à 25. 61 % des Québécois et 51 % des Canadiens pensent que les gouvernements fédéral et provincial doivent avoir une approche plus proactive quant à la lutte contre l’homophobie et la transphobie dans le monde.
Plus de la moitié de ces derniers, considère qu’établir des campagnes de sensibilisation et d’éducation constitue la mesure la plus efficace pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans le monde mais 57 % des Canadiens passeraient leurs vacances dans un pays qui criminalise l’homosexualité.
La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai représente la première journée contre l’homophobie au monde. C’est le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale.
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