Nous avons testé El Hombre le nouveau bar bear de Paris

Publié par rédaction le 17 Jan 2016 dans ON A AIME | 0 commentaire

Qui a dit que le milieu gay s’éteignait à Paris ? Un nouveau bar bear vient d’ouvrir entre le Marais et les Halles (15 rue de la reynie). Ouvert discrètement le vendredi 11 décembre, El Hombre dirigé par 3 personnes dont Vladimir (ex-Quetzal) fait sa place et ne désemplit pas, profitant pourtant d’aucune publicité, se faisant connaître par le simple bouche à oreille. Reste à savoir si la guerre des ours a débuté ? Car le Bearsden situé à deux pas a du soucis à se faire,. De jeunes et beaux bears ont déjà leurs habitudes à El Hombre. Et l’accueil y est beaucoup plus chaleureux !

Aux couleurs tendances (le rouge et gris dominent), l’ancien bar hétéro a été réaménagé tout en longueur, le comptoir se profilant le long du rez-de-chaussée à l’apparence d’un long couloir (on se sent un peu à l’étroit lorsqu’on commande !). Le bar offre une surprise au sous-sol (beaucoup plus grand) avec un second comptoir et surtout une piste de dance. Sans oublier ses 2 toilettes : l’une simple et l’autre dotée d’une backroom toute carrelée ! El Hombre propose une après-midi disco le dimanche à partir de 18h30 (avec le dj Franck du Manhattan) ou encore un apéro charcuterie le jeudi. La formule boisson + 4 tapas (faites maison) à 6,80€ a su séduire.

Nous avons testé la soirée du samedi et nous avons passé un super moment. Les clients sont agréables et dialoguent (chacun n’est pas dans son coin !). El Hombre a des airs de bar de province au sens le plus noble du terme. Nous avons dansé sur du Mylène Farmer, du Dalida et du Desireless. Seul bémol, la clim de la piste de danse un peu trop « chaude ».

Bravo à aux 3 patrons del Hombre qui ont eu le courage d’ouvrir un nouveau bar. Nous vous conseillons d’y aller. Convivial et agréable pour un bon début de soirée. Le professionnalisme reconnu de Vladimir est déjà une valeur sûre et nous sommes certains qu’en janvier le bar ne désemplira pas, la plupart des gays étant revenus des fêtes de famille de fin d’années.