Infections à méningocoque C : la vaccination recommandée
La situation des infections à méningocoque C (IIMC) (notamment en Ile-de-France) et une pénurie de certains types de vaccin anti méningocoque C a conduit les autorités de santé à transmettre aux COREVIH, aux médecins et aux associations des recommandations précises du Haut conseil de santé publique concernant la vaccination contre cette maladie, et notamment pour les personnes les plus exposées : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.
Savoir reconnaître rapidement les symptômes d’une infection à méningocoque
La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée souvent de vomissements et d’une gêne à la lumière. Il peut se produire un purpura fulminans qui se manifeste par la survenue de taches rouges sur la peau, qui ne disparaissent pas à la pression et qui peuvent s’étendre rapidement sur l’ensemble du corps. Il est recommandé de consulter sans délai un médecin ou appeler le SAMU (15) en cas d’apparition de ces signes.
Qu’est-ce que le méningocoque ?
Le méningocoque est un germe qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes issues des sécrétions rhinopharyngées (salive et autres excrétions, notamment nasales), le plus souvent en face à face, de moins d’un mètre. Le risque de transmission entre une personne infectée et une autre personne est faible. Cependant, le contact bouche à bouche ou lors d’un baiser est hautement contaminant quelque soit la durée du baiser. Les lieux de promiscuité (lieux de rencontres ou de convivialité) favorisent la transmission à partir d’une personne porteuse du méningocoque. Les déficiences immunitaires, comme être porteur du VIH, peuvent rendre plus vulnérable l’individu contact.
La vaccination est-elle gratuite ?
Les conditions de remboursement du vaccin tétravalent (contre quatre souches de la bactérie méningocoque) sont différentes de celles du vaccin monovalent méningocoque C. Pour le premier, il n’y a pas de remboursement par la sécurité sociale actuellement. Il apparaît utile de soutenir l’appel du HCSP pour un accès facilité au vaccin tétravalent par ceux qui le souhaitent, sans restriction d’ordre financier.
Personnes séropositives : que dit le Rapport Morlat 2013 ?
Concernant les personnes vivant avec le VIH, il n’y a pas de spécificité particulière ou d’emploi du vaccin pour les personnes vivant avec le VIH dans les recommandations d’experts (rapport Morlat 2013). L’unique mention est la suivante. « Le vaccin anti méningococcique est indiqué selon son schéma habituel ».
Source : Seronet
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