Kenya : les tests anaux contre les homosexuels jugés illégaux
Fin mars dernier, une cour d’appel à Mombasa, au Kenya, a jugé illégaux les examens anaux forcés. Une décision «historique et unique au monde», selon Neela Ghoshal de l’ONG Human Rights Watch.
En 2015, deux hommes soupçonnés d’être homosexuels avaient été arrêtés. Les autorités les avaient obligé à se soumettre à des examens anaux pour déterminer s’ils avaient des pratiques sexuelles homosexuelles. Ils ont alors décidé de contester cette décision devant la justice.
En 2016, la Haute cour de Mombasa avait rejeté leur requête contestant la légalité de l’examen anal. «Il n’y avait aucun autre moyen qu’une analyse anale pour que des preuves de leur homosexualité puissent être obtenues», avait déclaré le juge, selon Jeune Afrique. Une décision aujourd’hui cassée.
L’homosexualité est illégale dans ce pays d’Afrique de l’est. La loi kényane punit ainsi de 14 ans de prison le délit de «relations charnelles contre-nature». Cette pratique sexuelle est également interdite dans trente-six des cinquante-quatre pays d’Afrique. Certains d’entreux eux pratiquent encore les examens anaux comme le Cameroun, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Egypte.
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