La mémoire de Le Luron n’a pas été diffamée
La justice a débouté les héritiers de Thierry Le Luron. Ils poursuivaient le journaliste Jacques Pessis qui avait affirmé que l’humoriste avait caché être atteint du sida pour une affaire d’assurance-vie.
Le 14 février 2012 dans l’émission de Philippe Vandel « Tout et son contraire » sur France Info, Jacques Pessis avait déclaré : « Thierry Le Luron était un grand ami… En réalité, il est mort du sida -il le savait d’ailleurs lui-même- mais il y a une raison: c’est-à-dire qu’il avait une assurance-vie et des dettes. Et si on avait dit qu’il était mort du sida, ses parents n’auraient pas touché l’assurance… »
Selon Me François Cantier, conseil des héritiers de Thierry Le Luron, il n’y avait en réalité « pas d’assurance-vie ». Les parents de l’humoriste et imitateur, morts en 2009 et 2012, « n’ont bénéficié d’aucune assurance-vie », avait plaidé l’avocat lors de l’audience de première instance le 26 juin 2013 devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Comme l’avait fait le tribunal le 26 septembre 2013, la cour d’appel a confirmé la nullité des poursuites qui visaient Jacques Pessis, mais aussi Philippe Vandel et Radio France, ainsi que Le Nouvel Observateur, qui avait repris sur son site internet les affirmations du journaliste, et France Dimanche.
A l’origine, les poursuites avaient été engagées par le père de Thierry Le Luron, avant d’être reprises après son décès par ses enfants, le frère et la soeur de l’humoriste.
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