L’évêque de Sion regrette (tardivement) ses propos
L’évêque de Sion, Jean-Marie Lovey, admet « un faux pas de communication » sur les homosexuels. Dans un entretien publié par le quotidien valaisan Le Nouvelliste, l’évêque de Sion disait sa conviction selon laquelle « l’homosexualité peut être guérie ». Il assimilait par ailleurs l’homosexualité à « une faiblesse de la nature ». Comment parler d’’erreur de communication ? Pas très convaincant ! En tout cas, pas question de le retirer de notre Black List !
Dans des entretiens publiés jeudi par Le Nouvelliste et Le Matin, l’évêque réaffirme sa volonté de dialogue, en assurant qu’il ne voulait blesser personne. « Derrière le mot faiblesse il n’y avait aucun jugement de valeur de ma part », déclare Jean-Marie Lovey. Quant au terme de guérison prononcé dans le même contexte, le prélat précise: « je suis navré qu’il ait été compris au sens médical ». C’est donc pire ! Surréaliste.
Interrogé par la presse sur son éventuelle participation à la Gay Pride qui doit se dérouler bientôt dans la capitale valaisanne, le 13 juin, l’évêque a néanmoins pris ses distances. Il n’y participera pas, même s’il ne refuse pas non plus de dialoguer avec ses organisateurs. Mais comment peut-il y participer avec les propos déclarés notamment sur le rassemblement : « Si l’on veut défendre les homosexuels, la Gay Pride est l’antiprocessus », avait-il notamment déclaré dans L’Illustré du 16 juillet 2014.
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