Au Liban l’homosexualité n’est plus un crime Juil16

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Au Liban l’homosexualité n’est plus un crime

Le 12 juillet dernier, le Liban a fait un pas supplémentaire pour les homosexuels. Dans un jugement, la Cour d’appel du Mont Liban a rendu un nouveau jugement affirmant que l’homosexualité n’est pas un crime. Il s’agissait d’un réexamen de l’article 534 du Code pénal libanais.

Et pour la première fois dans l’histoire du Liban, des candidats aux élections ont inscrits les droits des homosexuels dans leurs programmes, plaçant le pays parmi les pays du monde arabe les plus avancés dans la protection des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Une centaine de candidats a appelé à la dépénalisation de l’homosexualité.

Officiellement, la loi 534 ne visait pas directement les LGBT. Mais elle interdisait les relations sexuelles qui « sont contraires aux lois de la nature » et cette description était suffisamment vague que pour pouvoir humilier et persécuter les personnes LGBT+.

Compte tenu de l’historique de la procédure et de la nature du jugement, ce verdict représente une étape historique dans l’action judiciaire d’un pays qui, deux mois plus tôt, arrêtait les activistes LGBT+ qui manifestaient durant les Marches de Fierté.