La cour d’appel de Paris a reconnu hier le caractère discriminatoire du licenciement d’un coiffeur traité de « PD » par son employeur, infirmant un jugement de 2015 qui avait provoqué un tollé. En octobre 2014, le plaignant, employé en période d’essai dans un salon de coiffure parisien, avait reçu par erreur un courriel envoyé par sa manager : « Je ne garde pas (l’employé, NDLR), je le préviens demain (…) je ne le sens pas ce mec : c’est un PD, ils font tous des coups de putes ». Le lendemain, le jeune homme s’était présenté sur son lieu de travail et avait appris la rupture de...