Rien ne va plus à Beyrouth (Liban). Le Ghost Bar, l’un des établissements gays les plus courus de la capitale, a reçu une mauvaise visite le week-end dernier. Des dizaines de policiers ont envahi la boîte de nuit. Quatre clients de nationalité syrienne et une transsexuelle libanaise ont été arrêtés. Les policiers les auraient battu avant de les jeter dans le coffre de leur voiture. Autre humiliation : ils auraient été déshabillés et photographiés au poste. Le Ghost Bar qui se situe dans la municipalité de Dekwaneh, majoritairement chrétienne maronite, est fermé. La ville justifie cette fermeture pour «promotion de la...