Photo TimeOut Les faits se sont déroulés pendant l’été et sont presque passés inaperçus, sauf pour les habitués du lieu. Le Secteur X, bar-club situé au 49, rue des Blancs-Manteaux à Paris 4è, a reçu une fermeture administrative partielle en raison, selon la Préfecture de Police de Paris, de « risques pour la sécurité du public ». Le SNEG & Co dont il est adhérent depuis son ouverture en mars 2009, a permis de lever cette fermeture. D’autres établissements gays sont menacés. « Le Secteur X n’est pas fermé administrativement en totalité, mais au-delà de 2 h du matin contre 4 h en semaine et 6 h le...

Une nouvelle victoire du Sneg & Co, le syndicat national des entreprises gaies. Il a obtenu que le quartier du Marais soit interdit à la circulation des voitures, donc piétonnier, pour la Fête de la Musique samedi prochain et pour la Gaypride le 28 juin. Un coup de chapeau au Sneg, à qui l’on doit déjà la fin de l’interdiction du poppers ! Mais ce n’est pas tout. Le syndicat a réussi à repousser la fermeture des bars non titulaires d’une autorisation d’ouverture tardive. Ils pourront rester ouverts toute la nuit. Mais avec une condition : être adhérent au Sneg !  

Dans son édito, le magazine Agenda Q de juin (à paraître) n’exclut pas une nouvelle et prochaine interdiction du poppers. Un an après la ré-autorisation à la vente en France du produit, la rédaction salue le travail de l’équipe du Syndicat National des Entreprises Gaies (SNEG) qui a permis THE retour mais qui s’est « fragilisé financièrement » vu son investissement pour que le dossier arrive en justice (Le Sneg aurait même demandé une aide pour « remerciement » à ses entreprises adhérentes !) Notons au passage que AQ fait de la pub pour ceux qui ont donné une participation au Sneg, citant même le nom des poppers !...

Dans un communiqué, le Sneg se dit consterné par le jugement « expéditif » dans l’affaire de l’agression du bar Le Vice Versa de Lille commise en avril dernier. Le 27 novembre dernier, le Tribunal Correctionnel de Lille n’a pas retenu le délit d’injures homophobes et a relaxé les 3 prévenus de ce chef de poursuites. Le Syndicat National des Entreprises Gaies qui s’était constitué partie civile en soutien de l’établissement adhérent espère que le Parquet interjettera appel du jugement de relaxe. « Le Parquet avait lui-même requis 12 mois d’emprisonnement, dont 6 avec sursis et le Procureur précisait alors...