ONU : le Maroc dit non à la dépénalisation de l’homosexualité
Le Maroc répond, à Genève, aux recommandations de l’EPU, l’examen périodique universel (EPU) de l’année 2017 du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Dans un document parvenu à H24Info par la délégation interministérielle des Droits de l’Homme, le gouvernement a voté en faveur de 191 recommandations, mais maintenu ses réserves sur 44 autres de l’EPU dont la criminalisation de l’homosexualité.
Dans le détail, le Maroc s’oppose toujours à l’abolition de la peine de mort. Pour le gouvernement, « le royaume du Maroc a cessé d’appliquer cette peine depuis 1993 (…) le débat national à propos de la peine de mort est toujours en cours ».
S’agissant de l’égalité entre toutes les personnes, quelles que soient leurs tendances et identités sexuelles, ainsi que la dépénalisation des relations homosexuelles, le royaume maintient également ses réserves. Il en est de même pour l’annulation de certaines dispositions du Droit de la famille en matière de mariage et des règles de l’héritage.
En revanche, le Maroc a levé ses réserves par rapport à la question de l’avortement suite au dialogue qui a eu lieu entre différents acteurs religieux et militants pour les Droits de l’Homme en 2015, ainsi que l’arbitrage royal qui a permis d’entamer la réforme des lois interdisant l’avortement.
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