Sida : le CNRS bloque les recherches sur un vaccin
Le CNRS aurait ordonné au laboratoire Biosantech d’arrêter les travaux scientifiques et les communications relatives au TAT-OYI, le vaccin anti-sida dont les tests donneraient des résultats présentés comme particulièrement encourageants. La présidente de la société pharmaceutique a fait part de sa déception et a écrit une lettre à la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Seulement vingt-quatre heures avant l’annonce par le laboratoire Biosantech des résultats très encourageants du TAT-OYI, son vaccin expérimental contre le sida, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) aurait demandé lundi après-midi la suspension des recherches menées à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) et l’annulation de toute communication concernant ce produit porteur de nombreux espoirs.
Corinne Treger, présidente de la société pharmaceutique, a en effet annoncé l’arrêt des travaux scientifiques commencés en 2013 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et dont les avancées étaient notamment contestées par l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS). Ces travaux avaient été abordés lors d’une conférence à Berlin (Allemagne) les 20 et 21 février derniers, où ils avaient reçu un bon accueil.
Erwann Loret, principal responsable des études concernées, a exprimé sa « déception ». Corinne Treger est, elle, allée plus loin et a évoqué « d’autres intérêts que ceux des malades ». « On n’a jamais été si proches du but, seulement voilà, ces recherches sont aujourd’hui coupées par la décision du CNRS. Et nous ne pouvons pas passer en phase II/b de notre essai clinique (…) pour observer une éventuelle étape de guérison fonctionnelle », a regretté la présidente du laboratoire, citée par 20 Minutes.
La dirigeante de la société déplore notamment que la démarche du CNRS intervienne alors que deux sujets participants aux tests cliniques avaient vu leur taux d’anticorps VIH diminuer. « On est juste à la dernière étape avant l’arrêt de la trithérapie », a précisé Corinne Treger.
Et la présidente du laboratoire de souligner au passage que cette trithérapie génère « un chiffre d’affaires annuel en constante augmentation, de 19 milliards d’euros, pour de très gros laboratoires »…. La directrice du laboratoire a annoncé avoir adressé un courrier sur le sujet à la ministre de la santé Marisol Touraine.
si c’est véridique quelle honte ! quel scandale ! et quel mépris pour les malades du VIH !!!
Une preuve indirecte de plus que les officiels ne veulent pas la fin du VIH car cela irait à l’encontre du premier précepte écrit sur le monument « Georgia Stones » (chercher donc sur wikipedia….)