Tunisie : une proposition de loi contre le test anal bientôt
Début novembre, la députée tunisienne Khawla Ben Aïcha déposera une proposition de loi visant à mettre un terme aux tests anaux que la police peut faire subir à des prévenus. Une proposition de loi destinée à amender l’article 230 du code pénal criminalisant l’homosexualité.
En Tunisie, la justice impose encore des tests anaux aux hommes arrêtés à cause de leur homosexualité. La justice peut même les condamner à de la prison ferme pour homosexualité.
En Tunisie, 70 personnes ont été condamnées en 2017 à de la prison ferme à cause de leur homosexualité. Le président de Shams explique les interpellations arbitraires de la police tunisienne : « On voit que la personne est efféminée, on l’amène au poste, on l’interroge, on l’oblige à donner le mot de passe de son téléphone. »
En cas de suspicion d’homosexualité, la police procède à un test anal pour s’en assurer. Une méthode qui n’a aucune validité scientifique. Dans une vidéo diffusée par Human Rights Watch, un Tunisien témoigne, bouleversé : « Ça ne devrait pas exister. Ils m’ont examiné comme si j’étais un animal. »
Commentaires récents