Amiens et Paris villes gay-friendlies

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Amiens et Paris sont les villes qui s’engagent le plus contre l’homophobie, selon un baromètre publié par le groupe de réflexion République & Diversité et le Comité IDAHO. En tête donc figurent Amiens et Paris ex-aequo, Nancy puis Toulouse. Quatre villes qui sont finalement les seules à avoir obtenu la moyenne. En queue de peloton, Boulogne-Billancourt et Courbevoie.

Une quarantaine de questions, pour une note globale de 100 points, a été posée aux municipalités, acteurs locaux et habitants pour explorer deux axes : en premier les actions internes menées par les Villes en termes de recrutement, de gestion et de sensibilisation du personnel aux questions gay et lesbienne (LGBT), notées sur 30 points, et en second les politiques publiques engagées telles que le soutien aux associations de défense des droits des homosexuels, les prises de positions publiques, la sensibilisation aux questions LGBT dans les établissements scolaires ou auprès des forces de l’ordre, ou encore les campagnes de prévention du sida.

Ce baromètre fait apparaître le peu d’engagement des villes françaises sur les questions qui concernent la communauté homosexuelle. La moyenne obtenue par les cinquante villes notées est de 16/100, mais surtout la note médiane est de 7/100, c’est-à-dire la moitié des villes ont une note inférieure celle-ci. Huit villes ont une note  négative : Avignon, Aix-en-Provence, Orléans, Mulhouse, Toulon, Nîmes, Boulogne-Billancourt et Courbevoie. « Ces municipalités ne font rien ou quasi rien pour lutter contre l’homophobie, ou sont dirigées par des élus qui semblent viser au contraire à renforcer l’homophobie sociale », estiment les auteurs de l’étude.

Si le clivage gauche/droite « joue un rôle important », avec un engagement plus fort des élus de gauches, plusieurs municipalités servent de contre-exemple, à l’image de Nancy, en troisième position et dirigée par un maire UMP. Ou de Dunkerque, au maire issu du PS et qui figure parmi les dix plus mauvais élèves.