Coronavirus : les victimes LGBT+ de violences prisonnières de leur agresseurs
La Fondation britannique LGBT tire la sonnette d’alarme. Selon elle, de nombreuses victimes de violence conjugale seraient prisonniers de leurs agresseurs en raison du confinement en pleine période de COVID-19. Aucun espace ne pouvant les accueillir.
Les appels à la ligne d’assistance de la Fondation ont doublé depuis le 23 mars dernier, alors que la pandémie aggrave les problèmes existants causés par un manque d’espace et de compréhension des obstacles auxquels sont confrontées les victimes de violence domestique LGBT +.
« La Fondation LGBT est actuellement en train de
« combattre les incendies » pour aider le nombre croissant de victimes
qui sont isolées des réseaux de soutien pendant la pandémie du coronavirus », a déclaré un
porte-parole.
Aucun service de refuge pour LGBT+ n’est ouvert en Grande-Bretagne en raison de la situation et faute de budget. « Il existe un danger très réel que les victimes LGBT + se retrouvent sans soutien, prises au piège dans une situation qui leur est très dangereuse», a déclaré Paul Martin OBE, directeur général de la Fondation LGBT.
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