Les gays plus exposés au cancer de la prostate que les hétéros

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Les hommes homosexuels sont plus exposés au cancer de la prostate que les hommes hétérosexuels. C’est ce qu’avancent des médecins australiens qui précisent que les gays n’ont pas un niveau plus élevé d’exposition mais leur environnement social et sexuel peut avoir un rôle à jouer dans la maladie. Explications.

Fin 2015, quatre petits livrets sur le cancer de la prostate destinés aux gays ont été publiés par la Fondation du cancer de la prostate d’Australie. Une première mondiale reprise au Canada et en Grande-Bretagne. Retours d’expériences, questions tests, des informations pratiques utiles pour les malades notamment en fin de traitement et au début d’une nouvelle vie sexuelle.

Selon le Dr Gary Morrison de Sydney, « il existe des différences importantes dans les pratiques sexuelles. Un tel cancer peut bouleverser beaucoup plus la vie d’un homosexuel en particulier sur sa sexualité ».

Un homme hétéro âgé est supposé être sexuellement inactifs contrairement à un homosexuel du même âge. De plus, sans prostate, il n’y a pas d’éjaculation alors que l’échange de sperme a un rôle important dans le jeu sexuel entre gays. Enfin, un homo passif ne reçoit pas le même plaisir s’il n’a plus de prostate qui, auparavant massée par le sexe du partenaire actif, pouvait procurer un orgasme. Pour l’actif, l’absence de prostate empêche toute érection et donc toute pénétration en particulier anale plus difficile que celle vaginale.