Il tue un ado de 15 ans pour cacher leur relation homosexuelle Jan08

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Il tue un ado de 15 ans pour cacher leur relation homosexuelle

Matthew Mason, 19 ans, a été déclaré coupable du meurtre du jeune Alex Rodda, 15 ans, cette semaine par un tribunal de Chester, en Angleterre. Il était accusé de l’avoir tué parce qu’il n’assumait pas sa relation intime avec lui.

«Un garçon merveilleux tué dans un acte égoïste, froid et calculé». Voilà les mots prononcés par la famille d’Alex Rodda après que le tribunal de Chester, en Angleterre, a rendu son verdict cette semaine.

A l’issue de neuf heures de délibérations, les jurés ont déclaré Matthew Mason coupable de meurtre. Le corps de l’adolescent de 15 ans, avait été retrouvé en décembre 2019, sur le bord d’une route de campagne, battu et partiellement dévêtu. Le procès a révélé que Matthew Mason, 19 ans, entretenait une relation intime avec le jeune mineur. Mais par crainte de voir leur histoire révélée, il a décidé de le tuer, explique le «Mirror».

Pour garder le secret, le garçon a d’abord versé 2000 livres à son camarade, sur une période de trois semaines. Le jour de sa disparition, Alex a été piégé par Matthew, qui l’a conduit le 12 décembre dans la zone où il a été retrouvé mort. C’est là qu’il l’a battu avec un bâton en métal, de façon «violente et répétée», a décrit le tribunal. Le meurtrier est ensuite resté une heure à côté du corps, avant de partir rejoindre des amis pour boire une bière et se créer un alibi.

D’après le «Manchester Evening News», les deux garçons étaient totalement différents. Alex, le plus jeune, était ouvertement homosexuel et assumait parfaitement sa sexualité au lycée auprès de ses camarades. Matthew, lui, issu d’une famille de très riches agriculteurs et de parents conservateurs, ressentait de la honte face au fait qu’il était sans doute gay. Il voulait à tout prix le cacher à ses parents, à ses amis et à sa petite amie de longue date.

La situation était d’autant plus compliquée qu’Alex était mineur, trois ans plus jeune que Matthew, et que les conséquences si leur secret était découvert auraient été bien plus importantes «la simple perte de sa vie sociale», écrit le quotidien.

«Alex était tellement spécial. C’était une boule de bonheur. Il était si gentil. C’était mon petit garçon, il me faisait toujours des câlins», a commenté la mère d’Alex Rodda. C’est à 13 ans qu’il avait officiellement fait son coming-out et après quelques moqueries au collège, «il avait éclos au lycée». «Je lui ai toujours dit que peu importe qui il était, il avait le droit d’être lui-même, libre. Nous l’acceptions pour qui il était et l’aimions pour ça».