Paris Foot Gay, c’est fini !

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L’annonce a surpris tout le monde, elle a été faite sur son compte Facebook : Paris Foot Gay décidé d’arrêter. Véritable observatoire de l’homophobie dans le sport, l’association disparaît après 12 ans d’existence.  

« Face à l’indifférence notable, la peur des institutionnels à s’engager réellement, la honte pour certains à traiter ce sujet, nous devons nous rendre à l’évidence : nous ne parvenons plus à faire avancer notre combat contre l’homophobie » écrit Paris Foot Gay.

« Nous sommes plus que fiers d’avoir été soutenus financièrement et moralement, pendant plus de 10 ans, par deux personnes aussi charismatiques et humanistes que sont notre Marraine agnès b. et Philippe STARCK. »

« Nous sommes également très heureux d’avoir eu à nos côtés l’international Français Vikash Dhorasoo qui s’est révélé être un excellent parrain et qui aura fait énormément pour notre association » ajoute-t-elle.

A l’origine de la Charte contre l’homophobie dans le football, puis de celle étendue au sport en 2010 par la secrétaire d’Etat de l’époque Rama Yade, le Paris Foot Gay déplore que « ceux qui en avait pourtant le pouvoir » aient toléré des comportements à caractère homophobes dans les stades sans en « ‘Thiriez’ les conséquences », référence directe au président de la Ligue professionnelle de football, Frédéric Thiriez.

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Le PFG a cependant connu de nombreux et puissants soutiens tout au long de son combat. Dans le milieu du football, sa charte a été signée par la LFP en 2008 et par neuf clubs de Ligue 1 et 2.

Le premier en date fut le PSG en 2007, club qui entretenait en outre un partenariat avec le PFG et « seul club professionnel à s’être engagé de façon aussi forte, à nous avoir soutenus courageusement », poursuit le communiqué.

Bordeaux, Montpellier, Auxerre ont également été des soutiens actifs de l’association. Le PFG en revanche, a dénoncé en 2012 la signature de sa charte par l’OGC Nice après que le club fut resté sans réaction contre des chants homophobes de groupes de supporteurs.

Déçu également par l’indifférence de la Mairie de Paris, le PFG entend, par la dissolution de son association, « retrouver (notre) entière liberté de parole sans être obligés de composer en permanence avec les désirs de soi-disant partenaires » et annonce vouloir utiliser « les moyens de communication actuels afin de faire entendre nos humeurs ».

https://www.facebook.com/parisfootgay