Le SNEG vient en aide aux clubs menacés de fermetures
Les faits se sont déroulés pendant l’été et sont presque passés inaperçus, sauf pour les habitués du lieu. Le Secteur X, bar-club situé au 49, rue des Blancs-Manteaux à Paris 4è, a reçu une fermeture administrative partielle en raison, selon la Préfecture de Police de Paris, de « risques pour la sécurité du public ». Le SNEG & Co dont il est adhérent depuis son ouverture en mars 2009, a permis de lever cette fermeture. D’autres établissements gays sont menacés.
« Le Secteur X n’est pas fermé administrativement en totalité, mais au-delà de 2 h du matin contre 4 h en semaine et 6 h le week-end » précise dans un communiqué le SNEG & Co ajoutant : « Pour bénéficier de nouveau de l’autorisation d’ouverture au-delà de 2 h du matin, l’établissement doit exécuter et attester de la réalisation d’une série de prescriptions édictées par les services dédiés à la sécurité du public en Préfecture de Police. »
C’est à partir de ce moment que le SNEG & Co intervient pour aider l’établissement. Olivier Robert, vice-président et Rémi Calmon, directeur exécutif se mobilisent pour accompagner les exploitants et intervenir auprès des diverses prestataires et autorités concernés. Dès le mardi 8 août, soit moins d’un mois après la notification de renouvellement, après les interventions multipliées du SNEG & Co, l’établissement rouvre ses portes au-delà de 2 h du matin. Mission accomplie.
« Le SNEG & Co se réjouit du dénouement rapide de ce dossier tant pour son adhérent que pour son personnel, l’établissement employant 7 salariés. Grâce à son réseau de professionnels au service des exploitants et à la qualité de ses rapports avec les institutions, il a permis en plein cœur de l’été, la réouverture dans les meilleurs délais de l’établissement » écrit la communiqué.
Ce n’est pas la première fois que le SNEG & Co vient en aide à un établissement LGBT du Marais parisien. Il semblerait que la mairie de Paris ne soit pas très coopérante quand la Préfecture de Police de Paris décide de fermeture « partielle » de clubs ou bars gays. A suivre !
IL me semble que le pire danger pour le maintien de ces lieux, ce sont les ponts d’or que proposent les investisseurs à leurs tenanciers pour reprendre leurs locaux.
La plupart d’entre eux n’ont jamais rêvé de si bien revendre leur commerce…