Trump choisit un anti-gay comme vice-président
Mike Pence (photo) est le vice-président choisi par Trump. Même les républicains ne veulent pas de celui qui a légalisé une discrimination envers les LGBTs par une loi jugée extrême.
Mike Pence comme co-listier est probablement l’homme qui pourrait faire perdre l’élection présidentielle à Donald Trump. Les raisons ? Pence ne cache pas bafouer les valeurs : tout d’abord religieuses. Russell Moore, le président de la Commisson d’éthique et de liberté religieuse de la Convention des églises baptistes du Sud, a d’ailleurs publié une lettre ouverte incendiaire dans le New York Times.
L’autre raison : Pence est un homophobe notoire. L’homme a défendu la loi Religious Freedom Restoration Act (RFRA), ou Restauration de la liberté religieuse. Elle permet aux commerces de chasser les clients gay, aux entreprises de refuser une couverture-santé aux LGBT (et aux femmes). Il avait toutefois dû s’incliner, les juges fédéraux refusant cette exception au nom du principe de non-discrimination.
« Le tollé soulevé par la loi RFRA de l’Indiana a fait perdre à l’Etat l’organisation de 12 congrès importants, soit un manque-à-gagner estimé à 60 millions de dollars, et un nombre inconnu d’entreprises ont choisi de partir ailleurs » rappelle la presse.
89% des entreprises de la liste Fortune 500 interdisent la discrimination basée sur l’orientation sexuelle, alors qu’elle est explicitement autorisée dans l’Indiana.
Trump fera tout pour faire un monde basé sur la haine.