Voici le portrait-robot des agresseurs homophobes
Une personne LGBT sur six dit avoir été agressée récemment, 7 % rapportent des violences physiques au cours de l’année écoulée. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée par la fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais et l’IFOP, en partenariat avec la fondation Jean-Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).
D’après le portrait-robot que les victimes dressent à grands traits, les agresseurs sont majoritairement des hommes, de 18 à 30 ans, et agissant en groupe. Dans 61 % des cas, l’agressé se retrouve en effet confronté à une bande, dont un ou plusieurs éléments passe à l’acte.
Dans ce contexte, souvent (40 %), une seule personne porte les coups. « L’effet d’entraînement du groupe est manifeste. Une dynamique est ainsi créée, qui donne un sentiment de légitimité aux agresseurs », observe Flora Bolter, codirectrice de l’Observatoire LGBT+ de la fondation Jean-Jaurès.
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