VIH : une étude pour évaluer l’efficacité d’un traitement préventif chez les homosexuels

Une nouvelle étude sur l’efficacité d’un traitement antirétroviral précoce dans la prévention du risque de transmission du VIH vient d’être lancée en Europe. 4 centres français y participent. Les premiers résultats devraient être connus en 2014.

Une étude avait été réalisé avec des couples hétérosexuels et peu d’homosexuels. Elle avait déjà montré que l’administration précoce d’un traitement antirétroviral aux patients séropositifs au VIH ayant des rapports sexuels avec des personnes non contaminées réduisait la charge virale au point qu’ils n’étaient plus contagieux (-96 %).

Coordonnée à Copenhague, la nouvelle étude compte à ce jour environ 780 couples, soit plus de la moitié des 1 300 couples sérodiscordants que les chercheurs souhaitent inclure. Ces couples ne doivent pas nécessairement être homosexuels, mais doivent être composés d’un partenaire séropositif au VIH sous traitement antirétroviral, et d’un partenaire séronégatif.