La fin de la Beyrouth Pride annulée par son organisateur Mai16

La fin de la Beyrouth Pride annulée par son organisateur

La fin de la semaine des fiertés homosexuelles à Beyrouth a été annulée ajourd’hui par son organisateur, interpellé la veille par les autorités qui, dit-il, ne l’ont relâché qu’en échange de sa promesse de supprimer la suite du programme. La Beyrouth Pride avait débuté samedi dernier et devait se poursuivre jusqu’à dimanche. Dans un communiqué diffusé sur le site internet de la manifestation, Hadi Damien, l’organisateur de la Beyrouth Pride Week, explique que des agents des services de sécurité l’ont interpellé hier soir lors d’une lecture publique. Il ajoute qu’on lui a demandé...

Liban : un agent de la sécurité officielle arrêté pour homosexualité Fév26

Liban : un agent de la sécurité officielle arrêté pour hom...

Selon L’Orient Le Jour, au Liban, un agent de la sécurité de l’État a été arrêté en début de semaine, soupçonné d’homosexualité. La presse parle même d’une « opération d’épuration » puisque d’autres agents auraient été interpellés pour la même raison. Selon Ghenwa Samhat, directrice de l’association Helem (pour la défense des droits des homosexuels), « ce phénomène est malheureusement récurrent au sein des services de sécurité libanais parce que les agents de sécurité sont eux aussi soumis à la loi libanaise qui criminalise l’homosexualité ». A la différence des personnes civiles, les agents...

Liban : la torture des LGBT révélée dans une étude Oct24

Liban : la torture des LGBT révélée dans une étude

Selon L’Orient Le Jour, une récente étude réalisée par une ONG montre que, lorsque les personnes LGBT sont interpellées au Liban, leur orientation sexuelle est un facteur aggravant. Les détentions sont le plus souvent dégradantes. Initialement, l’étude de 26 pages qui a demandé près de six mois d’enquête terrain aurait du être présentée en mai dernier lors de la Journée mondiale contre l’homophobie. Mais face aux menaces de groupes conservateurs, les responsables de l’ONG Proud Lebanon à l’origine de l’étude avaient décidé de retarder la révélation de son contenu. « Deux hommes étaient en voiture avec...

Une première gay pride arabe en privé

Le Liban et Beyrouth ont pour la première fois consacré une semaine de festivités aux LGBT. Des LGBT qui ont néanmoins choisi de célébrer en privé dimanche la clôture de cet événement inédit, par crainte d’une intervention de la police ou des islamistes. « Nous n’avons pas pu organiser une marche comme une vraie parade gay car les autorités ne nous auraient pas laissés » le faire, explique à l’AFP Léa, une participante, au dernier jour d’une semaine d’activités et de débats pro-LGBT organisée à l’appel de la plateforme Beirut pride, alors que le Liban reste un pays où la société...

Les LGBT libanais renoncent à célébrer la journée contre l’homophobie Mai16

Les LGBT libanais renoncent à célébrer la journée contre l...

La communauté gay libanaise, LGBTIQ, avait prévu de fêter pendant tout une semaine la journée mondiale contre l’homophobie, ce mercredi 17 mai. Suite la pression exercée par plusieurs instances religieuses musulmanes, elle a décidé de tout annuler. Libération revient sur ces menaces homophobes. Rappelons qu’au Liban, le Code pénal condamne, non explicitement, les personnes ayant des rapports avec des individus de même sexe. L’article 534 stipule que «les relations sexuelles contre nature sont punies d’emprisonnement pour une durée d’un mois à un an, et d’une amende entre 200 000 et un million de livres libanaises»....

Liban : un juge estime que l’homosexualité n’est pas illégale Jan31

Liban : un juge estime que l’homosexualité n’e...

Un juge libanais a considéré que l’homosexualité ne devrait pas être illégale dans une affaire qui pourrait changer l’avenir des personnes LGBT qui vivent dans le pays en ouvrant la voie à la dépénalisation. Le juge Rabih Maalouf a estimé que l’homosexualité constitue l’un des aspects de l’exercice des droits humains fondamentaux. Dans une affaire qui opposait un groupe de neuf personnes au parquet, il s’agissait de déterminer si ces personnes pouvaient être – entre autres accusations – incriminées d’homosexualité, selon les termes de l’article 534 du code pénal. Le juge a...