Le Québec met sa diplomatie au service du lobby LGBT

The Canadian Association of Journalists notes with interest the comments and report released Monday by Quebec Minister of Culture, Communications and the Status of Women Christine St-Pierre regarding the potential establishment of the title of "professional journalist" in Quebec, at Montreal on August 22, 2011. The Canadian Press Images/Denis Beaumont

Le Québec entend se distinguer sur le terrain diplomatique et annonce que sa « voix distincte » sera mise au service de la cause homosexuelle et transgenre. Du jamais vu. Désormais, la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres fera officiellement partie intégrante de la politique étrangère québécoise et sera systématiquement évoquée lors des contacts diplomatiques.

Au dernier sommet de la Francophonie de Madagascar, Christine St-Pierre (photo), la ministre des Relations internationales du Québec, appelait ses homologues à s’attaquer à la « discrimination envers les personnes LGBT ».

« Il y a des dossiers dans lesquels on veut avoir un leadership, et le dossier LGBT en est un. On va être proactifs», a déclaré la ministre, qui souhaite s’attaquer à la « résistance » de plusieurs États, notamment au sein de la Francophonie internationale, concernant l’inversion des normes en matière de mœurs.

« Il y a des pays qui vont nous dire qu’on se mêle de leurs politiques internes. C’est comme ça. Je n’ai pas peur de créer un malaise, on n’est pas agressifs, mais on l’affirme : nos valeurs démocratiques incluent les droits des LGBT. […] Ça va finir par rentrer. »

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Les ingérences du Québec sont notamment très mal perçues par la plupart des pays africains qui considèrent l’homosexualité et la théorie du genre comme une « importation culturelle » de l’Occident. « On se fait parfois répondre que, si on veut leur parler d’homosexualité, eux vont parler de polygamie et pourquoi pas d’excision », avoue un diplomate québécois.

Le gouvernement du Québec a décidé d’octroyer 300.000 $ aux organisateurs de Fierté Montréal (considérée comme la plus importante gay pride de la francophonie) afin de piloter la tenue d’une conférence internationale sur « la diversité sexuelle et la pluralité des genres dans la francophonie ».

Lors de la prochaine rencontre des ministres de la Francophonie, qui se déroulera en 2017 en Arménie, le Québec compte mener une véritable offensive de propagande pro-LGBT en s’entourant de « membres alliés », tels que la Belgique ou la France. Reste à savoir si Paris suivra !

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