Les travailleuses du sexe trans ne peuvent pas accéder au soutien financier du COVID-19
Les travailleuses du sexe trans en Grèce sont exclues du soutien gouvernemental face à la pandémie de coronavirus. Elles ne bénéficient pas d’une reconnaissance juridique du genre.
En Grèce, où le travail du sexe est légalisé mais fortement réglementé, seuls les ressortissants grecs avec un marqueur de sexe féminin dans leurs documents sont autorisés à travailler dans des lieux intérieurs – devenant ainsi éligibles au soutien du gouvernement pendant la pandémie.
Cela signifie que les travailleuses du sexe trans sans reconnaissance juridique du genre – ainsi que les travailleuses du sexe migrantes sans papiers, les travailleuses du sexe réfugiées et les travailleuses du sexe demandeurs d’asile – ne sont pas considérées comme éligibles au soutien financier du gouvernement, selon Open Democracy.
Dans toute l’Europe, dans les pays où le travail du sexe est totalement ou partiellement criminalisé, les professionnel (le) s du sexe ont du mal à survivre pendant le confinement et ne peuvent pas accéder au soutien financier disponible pour les autres travailleurs.
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