Présenté hors compétition lors du dernier Festival de Cannes, en pein débat sur le mariage gay, le nouveau documentaire de Sébastien Lifshitz, « Les Invisibles », donne la parole à 10 hommes et femmes, nés dans l’entre-deux-guerres, vivant en province, à l’opposé de l’image traditionnelle de l’homo urbain, jeune, artiste et tourmenté. Un beau film où l’émotion reste le fil conducteur. Aujourd’hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir. Ils...