Bizutage pompiers : relaxes demandés

Le parquet de Metz a finalement demandé que les 6 pompiers impliqués dans l’affaire de bizutage sur un jeune collègue soient relaxés. Ils comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Metz. Le jeune pompier âgé de 17 ans avait porté plainte après avoir subi des violences psychiques et sexuelles. Un seul pourrait écopé de 3 mois de prison avec sursis (avec non-inscription au casier judiciaire). Il est accusé d’agression sexuelle.

« Le ministère public a fait volte-face. Il a été à mon avis très mal à l’aise par rapport à la tournure des débats », a estimé Me Thomas Kremser, l’avocat de trois des prévenus, qui contestent les qualifications de violence et d’agression sexuelle. « On a réussi à mettre en lumière qu’en réalité la victime a participé comme les autres à l’ensemble du rituel de bizutage », s’est félicité l’avocat.

Le jugement a été mis en délibéré au 19 janvier.