Hépatite C : vers une prise en charge des cas les plus simples par les médecins

Les nouvelles recommandations de l’association française d’étude du foie (AFEF) et la disponibilité en pharmacie d’officine des antiviraux à action directe de dernière génération pourraient ouvrir la voie à une prise en charge par les médecins généralistes des cas les plus simples d’infection par le virus de l’hépatite C.

Après la fin des réunions de concertation pluridisciplinaire obligatoire en 2017, un nouveau pas vient d’être franchi en direction du traitement universel des cas d’hépatite C avec les nouvelles recommandations de l’AFEF qui préconise d’ouvrir le diagnostic et le suivi des cas les plus simples à tous les médecins et notamment aux médecins généralistes. Ce serait donc la fin du suivi obligatoire de tous les cas par les gastro-entérologues et infectiologues.

L’AFEF a codifié un parcours de soins dit simplifié pour les patients qui ne sont ni insuffisants rénaux sévères, ni alcooliques, ni co-infectés par le VIH et/ou le VHB, naïf de traitement antiviral VHC antérieur et ne souffrant pas de maladie hépatique sévère.