Homophobie : un plan d’action pour lutter contre les agressions Nov26

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Homophobie : un plan d’action pour lutter contre les agressions

Pour lutter contre les agressions homophobes, Marlène Schiappa a présenté ce lundi en conseil des ministres un plan d’action pour « rappeler que l’homophobie n’est pas une opinion ».

Elle avait promis un plan d’urgence, afin de lutter contre les LGBT-phobies. Alors que l’actualité de ces dernières semaines a connu une forte recrudescence des témoignages d’agressions homophobes et lesbophobes en France, la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, en charge de la lutte contre les discriminations, a présenté plusieurs mesures en conseil des ministres.

Ces mesures consistent d’abord en une opération de communication. Une campagne, lancée dès 2019 et publiée dans la presse et sur Internet, sera destinée à lutter contre la haine anti-LGBT. Par ailleurs, une opération de testing sera menée dans les mois à venir afin de tester la réactivité des réseaux sociaux, quant à la modération des messages haineux et à caractère LGBTphobe

Surtout, c’est dans le domaine judiciaire que Marlène Schiappa a tenu à mettre les bouchées doubles, en matière de lutte contre l’homophobie. La ministre de la Justice devrait ainsi rappeler aux parquets, par voie de circulaire, l’arsenal législatif et pénal d’ores et déjà à disposition contre les haines anti-LGBT. Nicole Belloubet mobilisera également « de manière accrue » les pôles anti-discriminations de ces parquets contre les LGBT-phobies.

De la même manière qu’il existe déjà dans les commissariats des référentes sur les sujets des violences faites aux femmes, des référents contre la haine anti-LGBT seront désignés dans les commissariats, annonce le secrétariat d’Etat. Autre annonce : la formation initiale et continue des policiers et des gendarmes comportera dorénavant un volet dédié à ces violences.

Enfin, des formations obligatoires dédiées à la lutte contre les LGBTphobies seront dispensées dans les écoles de service public. Elles concerneront donc les futurs policiers et gendarmes, les surveillants pénitentiaires, les magistrats et professeurs. En direction des plus jeunes, en milieu scolaire, l’intervention d’associations agréées sera « favorisée », sur les sujets de la haine anti-LGBT.