Des cas de violences sexuelles recensés dans l’armée

Une centaine de cas de violences sexuelles a été commise au sein de l’armée. La plupart des victimes est des femmes, 10% restant étant des hommes ayant subi un acte homophobe. Les victimes ont toutes été prises en charge par la cellule Thémis mis en place l’an dernier. Ces chiffres ont été publiés par le contrôleur général.

« On traite à peu près une centaine de dossiers », a déclaré Bernard Ducateau, qui dirige la cellule, lors d’une conférence de presse à Paris. « Un tiers sont classés comme traités, deux tiers sont pratiquement traités mais nécessitent un suivi de la victime dans la durée ».

« Il y a certainement des violences sexuelles qui sont commises actuellement qui nous seront révélées dans un ou deux ans », a-t-il ajouté. « C’est la caractéristique de ces violences, la victime n’est pas en capacité de parler immédiatement. »

25% des faits se déroulent dans les locaux d’hébergement (casernes et bases). Les militaires du rang sont principalement concernés puisqu’ils représentent 70% des victimes et 60% des auteurs.