Chemsex attention danger

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Selon une étude de l’OFDT publiée cette semaine, les produits en contexte sexuel, tels le GHB et les stimulants de synthèse), dits chemsex, dangereux inondent désormais la communauté gay de Paris et de plusieurs villes françaises.

L’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) publie une étude sur les Tendances récentes et nouvelles drogues.

Il s’agit de produits (cocaïne, GHB, mais surtout des nouveaux stimulants de synthèse acquis sur internet) en contexte sexuel. La pratique du « slam », l’injection de stimulants dans le but d’améliorer les sensations lors de relations sexuelles, apparue à Paris au début de la décennie 2010, est ainsi désormais observée à Bordeaux, Toulouse, Marseille et Rennes.

« La présence du matériel d’injection en quantité le plus souvent insuffisante donne lieu à des réutilisations, voire à des échanges de seringues qui accroissent les risques de contaminations bactériologiques et virales », relève par ailleurs l’OFDT.

Concernant les produits, le stimulant le plus recherché, notamment chez les jeunes, est la MDMA, sous forme de poudre, de cristal ou de comprimés (ecstasy), qui sont plus gros et plus fortement dosés, pris en particulier lors des « espaces festifs électro » qui touchent un public désormais plus largement ouvert et plus jeune.

L’OFDT met en avant dans ce rapport une « concurrence de plus en plus exacerbée » entre les réseaux de trafic, qui se traduit par « un climat de violences intensifié« , à Marseille mais aussi désormais à Lille, Rennes ou Bordeaux.