Le Pen se défend d’être homophobe !

Le président d’honneur du Front National, Jean-Marie Le Pen, s’est confié sur ses opinions concernant l’homosexualité, dans une interview accordée au magazine « Friendly », en condamnant notamment le mariage pour tous et la Gay Pride. Rappelons que Le Pen est toujours poursuivi pour provocation à la haine ou à la violence et injure publique envers les homosexuels pour plusieurs déclarations.

« C’est leur choix intime que je respecte ». « L’interview choc et gay de Jean-Marie Le Pen » titre le magazine de l’édition mars-avril. À quelques jours du congrès annuel du Front national, le co-fondateur et président d’honneur se défend d’être homophobe. « D’ailleurs, la plupart de mes collaborateurs sont homosexuels. Dans le fond, c’est leur problème personnel, c’est un élément de leur personnalité, c’est leur choix intime que je respecte », cite L’Express.

« Tant qu’ils ne se promènent pas avec une plume dans le cul ». Un choix qui lui convient ? « À partir du moment où les homosexuels ne mettent pas leurs mains dans ma braguette ou dans celle de mes petits-enfants, et qu’ils ne se promènent pas avec une plume dans le cul sur les Champs-Élysées, ça m’est égal », a-t-il répondu, reprenant des propos qu’il avait déjà tenus quelques années plus tôt.

L’homosexualité comme menace sur la natalité. Après avoir assuré qu’il faisait la différence entre homosexuels et ceux qu’il désigne comme « homosexualistes », soit « ceux qui transforment leur choix sexuel personnel en idéologie politique », Jean-Marie Le Pen s’est déclaré opposé à la Gay Pride et au mariage pour tous, évoquant une menace sur la natalité « s’il y avait une généralisation du phénomène, cela entraînerait la disparition de l’espèce. Tant que l’homosexualité reste une fantaisie marginale, ça ne me gêne pas du tout, ça fait partie de la diversité humaine », cite encore L’Express.

« C’est souvent l’origine de souffrances diverses ». Par ailleurs, « le Menhir » regrette que le Front national soit perçu comme un parti anti-gays. Donnant l’exemple de Florian Philippot dont l’homosexualité est connue, il rappelle que « ce problème ne s’est jamais posé ». Quant aux agressions physiques contre les homosexuels, Jean-Marie Le Pen les attribue aux « musulmans qui ont dans ce domaine un rigorisme plus marqué que d’autres religions ». Et de conclure que, selon lui, « être gay » « c’est souvent l’origine de souffrances diverses ».