Des ONG LGBT exclues d’une conférence de l’ONU par des pays islamistes

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Scandaleux. Pas moins de 11 organisations LGBT ne pourront pas participer en juin à une réunion des Nations Unies portant sur les questions du VIH et du SIDA. A l’origine, l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui regroupe 51 pays musulmans, qui a demandé leur exclusion.

L’homophobie n’est pas nouvelle au sein de l’ONU. L’année dernière, la Russie avait déjà déposé une requête pour tenter de remettre en cause les avantages accordés en 2014 aux membres du personnel de l’ONU mariés à des personnes du même sexe. Elle avait été soutenue dans cette démarche par la Chine, le Pakistan et l’Arabie Saoudite. Fort heureusement, la motion n’avait pas été adoptée.

Pire. L’année dernière, l’ONU avait accordé la présidence du panel sur les droits de l’homme à l’Arabie Saoudite.

Pour l’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, Samantha Power, l’exclusion des groupes gais pourrait être très préjudiciable à la lutte contre l’épidémie mondiale de VIH : « Étant donné que les personnes transgenres sont 49 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que le reste de la population, leur exclusion d’une réunion de haut niveau ne fera qu’entraver les progrès mondiaux dans la lutte contre la pandémie de VIH/SIDA ».