Sursis requis pour des tweets homophobes

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Deux à trois mois de prison ont été requis mercredi dernier contre un homme et une femme, qui avaient écrit de nombreux tweets homophobes à l’encontre de Ian Brossat, adjoint au logement d’Anne Hidalgo.

« Je plaide la bêtise et l’immaturité », a déclaré l’homme de 40 ans, lors de sa convocation au tribunal correctionnel de Paris. Il est mis en cause, avec une autre femme, dans une affaire de tweets homophobes visant l’adjoint au logement de la maire de Paris, Ian Brossat, rapporte Le Parisien.

L-elu-communiste-de-Paris-Ian-Brossat-s-enerve-contre-un-journaliste-va-te-faire-foutreIan Brossat, adjoint au logement d’Anne Hidalgo

Les tweets remontent au printemps 2015. Le Parisien explique que les deux accusés sont déjà connus pour avoir été menaçants ou insultants : l’homme s’en est déjà pris à l’ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira. Quant à la femme, elle a déjà été condamnée pour menaces de mort et appels téléphoniques malveillants.

L’élu Ian Brossat a décidé de porter plainte, « au nom de toutes les victimes qui ne peuvent ou n’osent porter en justice ces actes ». Le parquet de Paris a requis deux à trois mois de prison avec sursis à l’encontre des accusés. Le jugement est attendu le 22 février prochain.

Le jugement a été mis en délibéré au 22 février.