15 août : une prière contre le mariage homosexuel !

L’Eglise Catholique n’a, semble-t-il, pas dit son dernier mot concernant son opposition contre le mariage homosexuel. Et elle entend bien le dire haut et fort. Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, a rédigé une prière nationale pour mobiliser les catholiques contre le mariage entre personnes du même sexe. Cette missive a été transmise à tous les diocèses de l’Hexagone afin d’être reprise dans les paroisses, notamment pour l’Assomption, c’est à dire aujourd’hui. Une procédure sans précédent. Et dire que l’Eglise Catholique prône l’union …

« Compte tenu de la situation et des probables projets législatifs du gouvernement sur la famille, il me semble opportun de donner un signe national à l ‘occasion du 15 août qui rassemble des foules de catholiques à travers le pays (…) L¹unité de la formule devrait faire signe et on peut espérer que certains de nos fidèles seront sensibilisés, même parmi des parlementaires », explique ainsi le cardinal dans sa lettre jointe à la prière, retranscrite sur le site L’Evangile de la vie. « Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir transmettre cette proposition à vos curés et de leur demander de l’utiliser en insistant sur l’impact d¹une formule unique à l’échelon national ».

Rédigée en quatre temps, la prière adressée aux diocèses comprend notamment un passage adressé aux « enfants » et aux « jeunes, qui fait clairement allusion à l’homoparentalité. « Que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils (les enfants et les jeunes, ndlr) cessent d¹être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère ».

Le 17 juillet dernier, le cardinal André Vingt-Trois avait déjà fait part de sa farouche opposition au mariage gay lors d’un entretien avec François Hollande, rappelant que «le mariage n’est pas une façon de reconnaître l’authenticité des liens entre deux personnes qui s’aiment», mais «une institution sociale pour assurer le mieux possible la bonne éducation des enfants ». Il ne faut pas confondre les institutions», avait-il martelé.