La campagne, nouvel eldorado gay ?

Les Inrocks s’intéressent cette semaine aux gays attirés par la campagne et fuyant les villes. L’écologie et l’agriculture sont souvent liées à cette migration désirée en Amérique du Nord et aujourd’hui chez nous. Sous le titre « Queer farmers : la campagne, nouvel eldorado gay ? », le journaliste Quentin Monville (nom prédestiné !) apporte un bon profil de ces « gays néo-ruraux récents et plus importants aujourd’hui en France ».

C’est toujours plus facile pour les homosexuels et les lesbiennes de vivre à la campagne où les regards sont moins curieux. « Contrairement au milieu urbain, la question de la visibilité et de l’acceptation se pose autrement » rapporte le journaliste. Bien souvent, l’entraide et les échanges avec les voisins aident à faire passer des messages.

L’auteur de l’article aborde cette migration des gays à la campagne outre-Atlantique, aux Etats-Unis et au Québec où l’approche est totalement différente. « Les queers farmers y pensent en acte les questions de l’identité ». Tout est dit. Il reprend les idées de Joshua Sbicca, chercheur à l’université de Floride et théoricien du mouvement eco-queer. « Ils ne peuvent ni ne veulent séparer leur identité queer de leur identité d’agriculteur-trice – celles de la réappropriation de la culture locale, comme dans ce documentaire sur le rodéo gay et croisent ces questions queers avec des problématiques écologiques. » écrit-il.

Très bon article à lire. On peut toutefois regretter le choix de la photo un peu cliché qui illustre l’article. Une scène de « Brokeback Mountain » qui n’a rien à faire ici !

Lire l’article dans son intégralité